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Acid Pro, développé à l’origine par Sonic Foundry puis repris par Magix, est un DAW qui se distingue par son approche orientée "loop-based", c’est-à-dire basée sur l’utilisation de boucles audio. Il a été l’un des premiers logiciels à populariser ce type de production, ce qui le rend particulièrement adapté aux musiques électroniques, hip-hop ou tout style basé sur le sampling.
Ce qui rend Acid Pro intéressant, c’est sa capacité à gérer les boucles de manière très intuitive, avec un ajustement automatique du tempo et de la tonalité. Cela permet de construire rapidement des morceaux en combinant différents éléments sonores. Il propose aussi des fonctions d’enregistrement multipiste, d’édition audio, et de mixage, avec une interface assez simple à prendre en main.
Le logiciel inclut une bonne bibliothèque de sons et de boucles, ainsi que des effets et instruments virtuels. Il est compatible avec les plugins VST, ce qui permet d’élargir ses possibilités.
Cependant, Acid Pro peut sembler un peu limité ou vieillissant par rapport à des DAW plus modernes et polyvalents comme Ableton Live ou Studio One. Il reste néanmoins un outil efficace pour ceux qui aiment travailler rapidement avec des boucles et qui cherchent une solution simple pour créer des morceaux sans trop de complexité.
Ardour est un DAW libre et open source (mais pas gratuit !), conçu pour les musiciens, ingénieurs du son et créateurs qui cherchent une solution professionnelle sans contrainte commerciale. Il est disponible sur Linux, macOS et Windows, et offre une grande flexibilité pour l’enregistrement, l’édition, le mixage et même la post-production audio.
Ce qui distingue Ardour, c’est sa philosophie ouverte et sa communauté active. Il propose des outils puissants pour l’édition audio multipiste, la gestion des automations, l’intégration MIDI, et la compatibilité avec les plugins VST, LV2 et AU. Son interface est sobre mais efficace, avec une logique de travail proche des standards professionnels.
Ardour est particulièrement apprécié sur Linux, où il est souvent considéré comme l’un des meilleurs DAW disponibles. Il permet aussi de travailler en synchronisation avec des logiciels vidéo ou des systèmes de son à l’image, ce qui le rend adapté à des projets complexes.
Son principal inconvénient est qu’il peut demander un peu plus de configuration ou de connaissances techniques, surtout sur les systèmes libres. Mais pour ceux qui cherchent un DAW puissant, transparent et évolutif, Ardour est une excellente alternative aux solutions commerciales.
Adobe Audition est un logiciel d’édition audio professionnel, principalement orienté vers le traitement, le montage et la restauration sonore. Contrairement à la plupart des DAW conçus pour la composition musicale, Audition est surtout utilisé dans les domaines de la post-production, du podcast, de la radio, du doublage et du montage vidéo.
Ce qui le distingue, c’est la qualité de ses outils d’édition audio : réduction de bruit, restauration de fichiers endommagés, égalisation précise, compression multibande, et bien plus. Il propose une vue multipiste pour le mixage, mais aussi une vue "forme d’onde" très détaillée pour le travail sur les fichiers audio individuels. L’interface est claire, professionnelle et bien intégrée à l’écosystème Adobe, notamment avec Premiere Pro pour les projets vidéo.
Audition ne propose pas d’instruments virtuels ni de séquenceur MIDI, ce qui le rend moins adapté à la composition musicale. Mais pour tout ce qui concerne le traitement du son, le montage et le mixage de voix ou d’ambiance, c’est un outil très puissant.
Son principal inconvénient est qu’il fonctionne uniquement via abonnement (Adobe Creative Cloud), ce qui peut être un frein pour certains utilisateurs. Mais pour les professionnels du son et de l’audiovisuel, Audition reste une référence solide et efficace
Bitwig Studio est un DAW moderne et innovant, particulièrement apprécié par les producteurs de musique électronique et les artistes qui aiment expérimenter. Il se distingue par son interface très fluide, modulable et orientée vers la création en temps réel. Comme Ableton Live, il propose une vue "clip" qui permet de lancer des boucles et des idées musicales à la volée, ce qui en fait un excellent outil pour la performance live.
Ce qui rend Bitwig unique, c’est son système de modulation intégré : on peut facilement moduler presque n’importe quel paramètre avec des LFO, des enveloppes ou des contrôleurs, sans avoir besoin de plugins externes. Cela ouvre énormément de possibilités créatives. Il est aussi très bien optimisé pour le multitâche, avec une gestion avancée du CPU et une stabilité remarquable.
Bitwig intègre une belle collection d’instruments et d’effets, et il est compatible avec les plugins VST. Il propose aussi un environnement de développement appelé "The Grid", qui permet de créer ses propres synthés ou effets de manière visuelle, un peu comme un synthé modulaire virtuel.
Son principal point faible pourrait être sa courbe d’apprentissage, surtout pour ceux qui viennent de DAW plus classiques. Mais pour les musiciens curieux et les sound designers, Bitwig est une véritable boîte à outils créative.
Cubase est un des logiciels de production musicale les plus anciens et les plus complets du marché. Développé par Steinberg, il est particulièrement apprécié pour sa grande stabilité et la qualité de ses outils d’édition MIDI et audio. C’est un DAW très polyvalent, utilisé aussi bien par des compositeurs de musique classique que par des producteurs de musique électronique ou de pop.
Ce qui distingue Cubase, c’est son environnement très professionnel, avec une interface claire et bien organisée, même si elle peut sembler un peu dense pour les débutants. Il propose des fonctions avancées comme le "VariAudio", qui permet de corriger ou modifier les voix de manière très précise, ou encore le "MixConsole", un mixeur puissant et flexible.
Cubase est aussi reconnu pour son moteur audio de haute qualité et ses nombreux instruments et effets intégrés. Il s’intègre bien avec les standards de l’industrie, comme le format VST (créé par Steinberg), ce qui facilite l’ajout de plugins externes.
Son principal point faible pourrait être son prix, assez élevé, et le fait qu’il demande un peu de temps pour être bien maîtrisé. Mais pour ceux qui cherchent un outil fiable, complet et professionnel, Cubase reste une valeur sûre.
Digital Performer, développé par MOTU, est un DAW surtout connu dans les milieux professionnels, notamment chez les compositeurs de musique à l’image et les musiciens travaillant sur des projets complexes. Il offre une grande précision dans l’édition MIDI et audio, et une gestion très poussée du tempo, des métriques et des synchronisations, ce qui le rend particulièrement adapté aux musiques de film, de télévision ou de jeux vidéo.
Ce qui le distingue, c’est sa capacité à gérer des projets très lourds avec une grande stabilité, et son interface qui, bien que dense, reste logique et efficace une fois maîtrisée. Il propose aussi des outils avancés pour le mixage et le mastering, ainsi qu’une bonne collection d’instruments virtuels et d’effets.
Digital Performer est compatible avec les plugins VST, AU et MAS, et fonctionne sur macOS et Windows. Il intègre également des fonctions de notation musicale, ce qui peut être utile pour les compositeurs qui travaillent avec des musiciens ou des orchestres.
Son principal point faible est qu’il peut sembler un peu complexe pour les débutants, et qu’il est moins répandu que d’autres DAW comme Logic ou Ableton, ce qui rend les ressources d’apprentissage parfois plus rares. Mais pour les professionnels qui cherchent un outil robuste et complet, Digital Performer est une solution très fiable.
FL Studio, développé par Image-Line, est un DAW très populaire, notamment chez les producteurs de musique électronique, hip-hop et trap. Ce qui le rend si apprécié, c’est son interface colorée, intuitive et orientée vers la création rapide. Il permet de composer facilement grâce à son séquenceur pas-à-pas et son "Piano Roll", considéré comme l’un des meilleurs pour l’édition MIDI.
FL Studio est livré avec une large collection d’instruments virtuels, d’effets et de plugins, dont certains sont devenus des références dans le monde de la production. Il est aussi très flexible : on peut créer des boucles, structurer des morceaux, mixer et masteriser dans un seul environnement, avec une grande fluidité.
Un autre avantage est son modèle de licence : une fois acheté, toutes les mises à jour sont gratuites à vie, ce qui est rare dans le monde des DAW. Il fonctionne sur Windows et macOS, et s’intègre bien avec les plugins VST.
En revanche, certains utilisateurs trouvent que le mixeur est un peu moins intuitif que dans d’autres logiciels, et que l’approche "pattern-based" peut être déroutante au début. Mais une fois pris en main, FL Studio devient un outil très puissant pour créer rapidement des morceaux, avec beaucoup de liberté et de créativité.
Ableton Live est un DAW très populaire, surtout dans le monde de la musique électronique, du live et du beatmaking. Ce qui le rend unique, c’est son interface pensée à la fois pour la composition en studio et pour la performance sur scène. Il propose deux vues principales : la vue "Arrangement", classique pour l’édition linéaire, et la vue "Session", qui permet de lancer des boucles et des clips en temps réel, idéale pour l’improvisation ou les concerts.
Live est reconnu pour sa simplicité d’utilisation et son workflow très fluide. Il permet de créer rapidement des idées musicales, de les tester, les modifier, et les structurer sans perdre de temps. Il est livré avec une belle collection d’instruments, d’effets et de sons, et il est compatible avec les plugins VST/AU.
Un autre point fort est Max for Live, une plateforme intégrée qui permet de créer ses propres instruments, effets ou outils de contrôle, ce qui ouvre des possibilités presque infinies pour les utilisateurs avancés.
En revanche, certains trouvent que l’édition MIDI ou audio est un peu moins poussée que dans d’autres DAW plus orientés studio comme Cubase ou Logic. Mais pour ceux qui aiment expérimenter, produire rapidement ou jouer en live, Ableton Live est un choix très puissant et créatif.
Logic Pro, développé par Apple, est un DAW très populaire, surtout chez les utilisateurs Mac. Il est souvent considéré comme l’un des meilleurs rapports qualité-prix du marché, car il offre une énorme quantité de contenu pour un prix fixe, sans abonnement. C’est un outil très complet, adapté aussi bien aux débutants qu’aux professionnels.
Ce qui le rend particulièrement attractif, c’est sa bibliothèque sonore très riche, avec des instruments virtuels de qualité, des effets variés, et des outils puissants pour la composition, l’enregistrement et le mixage. L’interface est élégante, fluide et bien intégrée à l’écosystème Apple, ce qui rend l’expérience utilisateur très agréable.
Logic Pro brille aussi dans l’édition MIDI et audio, avec des fonctions comme Flex Time et Flex Pitch, qui permettent de corriger le timing ou la justesse des enregistrements facilement. Il est aussi très utilisé pour la musique à l’image, grâce à ses outils de synchronisation vidéo.
Son principal inconvénient est qu’il n’est disponible que sur Mac.
Mixbus, développé par Harrison Consoles, est un DAW qui se distingue par son approche très orientée vers le mixage analogique. Il reprend les principes d’une console de studio traditionnelle, avec des canaux préconfigurés, des égaliseurs, des compresseurs et des bus intégrés, ce qui donne une sensation très "physique" au mixage, même dans un environnement numérique.
Ce qui rend Mixbus unique, c’est son moteur audio, conçu pour reproduire le son chaud et coloré des consoles Harrison utilisées dans de nombreux studios professionnels. Dès l’ouverture d’un projet, on retrouve une structure de mixage prête à l’emploi, ce qui permet de se concentrer rapidement sur le son plutôt que sur la configuration technique.
Mixbus est basé sur Ardour, un logiciel libre, ce qui lui permet d’être compatible avec Linux, en plus de Windows et macOS. Il prend en charge les plugins VST, AU et LV2, et propose une édition audio et MIDI complète, bien que son point fort reste clairement le mixage.
Son principal inconvénient est que son interface peut sembler un peu dense ou inhabituelle pour ceux qui viennent de DAW plus classiques. Mais pour les ingénieurs du son ou les musiciens qui cherchent une approche plus "console" du mixage, Mixbus offre une expérience sonore très particulière et professionnelle.
Mixcraft, développé par Acoustica, est un DAW conçu pour être simple, accessible et rapide à prendre en main, ce qui en fait un excellent choix pour les débutants ou les musiciens qui veulent produire sans se perdre dans des menus complexes. Son interface est claire, proche de celle d’un logiciel de montage vidéo, ce qui facilite la navigation et l’organisation des pistes.
Ce qui le rend agréable à utiliser, c’est sa fluidité et sa logique intuitive : on peut enregistrer, éditer, ajouter des effets et mixer très facilement. Il est livré avec une bonne bibliothèque de sons, de boucles et d’instruments virtuels, et il est compatible avec les plugins VST, ce qui permet d’élargir ses possibilités.
Mixcraft propose aussi des fonctions intéressantes comme l’automatisation, l’édition MIDI, le time-stretching, et même des outils de montage vidéo basique, ce qui est assez rare dans un DAW. Il est donc particulièrement adapté aux créateurs de contenu qui veulent gérer l’audio et la vidéo dans un seul logiciel.
Son principal point faible est qu’il est uniquement disponible sur Windows, et qu’il peut manquer de certaines fonctions avancées que l’on trouve dans des DAW plus professionnels. Mais pour une utilisation personnelle, créative et rapide, Mixcraft est une solution très efficace et agréable.
Nuendo, développé par Steinberg, est un DAW haut de gamme principalement destiné aux professionnels du son à l’image, de la post-production et du design sonore. Bien qu’il partage une base technique avec Cubase, Nuendo va beaucoup plus loin en intégrant des outils spécialisés pour le montage audio-vidéo, le mixage surround, le doublage, et la gestion de projets complexes.
Ce qui le rend unique, c’est sa capacité à gérer des formats audio et vidéo professionnels, avec des fonctions comme le dialogue editing, le reconformage automatique, ou encore la compatibilité avec les standards de l’industrie du cinéma et de la télévision. Il est aussi très utilisé dans le jeu vidéo pour le sound design, grâce à son intégration avec des moteurs comme Wwise.
L’interface est très complète, mais peut paraître dense pour les utilisateurs non familiers avec les workflows de post-production. Nuendo propose également des outils avancés pour le mixage immersif (Dolby Atmos, par exemple), ce qui en fait une solution très puissante pour les environnements multicanaux.
Son principal inconvénient est son prix, assez élevé, et le fait qu’il est clairement orienté vers un public professionnel. Pour les musiciens ou producteurs classiques, Cubase peut suffire. Mais pour les ingénieurs du son et les studios travaillant sur des projets audiovisuels complexes, Nuendo est une référence incontournable.
Podium, développé par Zynewave, est un DAW discret mais très bien conçu, qui séduit par sa légèreté, sa clarté et sa efficacité. Il est uniquement disponible sur Windows et propose une version gratuite (Podium Free), ce qui le rend accessible à tous ceux qui veulent produire de la musique sans investir immédiatement.
Ce qui distingue Podium, c’est son interface élégante et personnalisable, avec une logique de travail très propre. Il permet l’enregistrement, l’édition MIDI et audio, le mixage et l’automatisation, tout en restant fluide même sur des machines modestes. Il prend en charge les plugins VST et offre une bonne qualité sonore.
Podium est particulièrement apprécié pour sa stabilité et sa rapidité. Il ne propose pas autant d’instruments ou d’effets intégrés que les DAW plus connus, mais il permet de construire un environnement de travail sur mesure, ce qui plaît aux utilisateurs qui aiment garder le contrôle.
Son principal inconvénient est qu’il est moins répandu, donc les ressources (tutoriels, forums, etc.) sont plus limitées. Mais pour ceux qui cherchent un DAW simple, efficace et personnalisable, Podium est une très bonne option.
Pro Tools, développé par Avid, est souvent considéré comme le standard de l’industrie dans les studios professionnels, notamment pour l’enregistrement, le mixage et le mastering. Il est particulièrement apprécié dans les domaines du son à l’image, de la post-production et de la musique enregistrée en studio.
Ce qui distingue Pro Tools, c’est sa précision et sa stabilité dans les projets audio complexes. Il gère très bien les sessions avec de nombreuses pistes, effets et automations, et son moteur audio est d’une qualité irréprochable. L’édition audio est très poussée, avec des outils comme Elastic Audio pour ajuster le timing ou la hauteur des sons sans perte de qualité.
L’interface est sobre et efficace, mais elle peut sembler un peu rigide ou austère pour ceux qui viennent de DAW plus créatifs comme Ableton Live ou FL Studio. Pro Tools est aussi connu pour son système de gestion des fichiers très rigoureux, ce qui est un avantage en environnement professionnel, mais peut être déroutant pour les débutants.
Un point à noter : certaines fonctionnalités avancées ne sont disponibles que dans les versions payantes, et l’écosystème Avid peut parfois sembler fermé (notamment avec les interfaces audio certifiées). Mais pour les ingénieurs du son et les studios qui recherchent une solution fiable et précise, Pro Tools reste une référence incontournable.
Reaper est un DAW très apprécié pour sa légèreté, sa flexibilité et son excellent rapport qualité-prix. Développé par Cockos, il est souvent recommandé aux utilisateurs qui veulent un logiciel puissant sans se ruiner. Reaper ne propose pas d’instruments virtuels intégrés comme certains concurrents, mais il compense largement par sa capacité à s’adapter à presque tous les besoins.
Ce qui le rend unique, c’est sa personnalisation poussée : on peut modifier l’interface, créer ses propres raccourcis, scripts, et même automatiser des tâches complexes. Il est aussi extrêmement stable et fonctionne bien même sur des machines modestes. Son moteur audio est très performant, et il gère sans problème les plugins VST, les enregistrements multipistes, et les projets lourds.
Reaper est disponible sur Windows, macOS et même Linux, ce qui le rend accessible à un large public. Il est régulièrement mis à jour, avec une communauté active qui partage des extensions et des astuces.
Son principal défaut, pour certains, est qu’il peut sembler un peu "nu" au départ, car il n’inclut pas de bibliothèque sonore ou d’instruments virtuels. Mais pour ceux qui aiment construire leur environnement de travail sur mesure, c’est un vrai atout.
Reason, développé par Reason Studios (anciennement Propellerhead), est un DAW qui se distingue par son approche originale et visuelle de la production musicale. Il reproduit l’environnement d’un studio physique, avec des racks virtuels où l’on peut empiler des instruments, des effets et les câbler manuellement, comme dans un vrai studio analogique. Cette interface unique attire les musiciens qui aiment expérimenter et comprendre le signal audio dans ses moindres détails.
Reason est particulièrement riche en instruments virtuels et en effets, avec une grande variété de synthétiseurs, samplers et modules de traitement du son. Il est très apprécié pour la qualité sonore de ses outils natifs et pour sa flexibilité. Depuis plusieurs versions, Reason peut aussi être utilisé comme plugin dans d’autres DAW, ce qui permet de profiter de ses instruments et effets dans un autre environnement de travail.
L’édition MIDI et audio est efficace, même si elle peut sembler un peu moins directe que dans certains DAW plus classiques. L’interface peut aussi dérouter au début, surtout avec le système de câblage manuel, mais elle devient très intuitive une fois qu’on s’y habitue.
Reason est donc un excellent choix pour les producteurs qui aiment créer de manière visuelle et modulaire, avec une grande liberté sonore. Il est moins orienté vers l’enregistrement multipiste traditionnel, mais il brille dans la création musicale et le sound design.
Samplitude, développé par Magix, est un DAW souvent moins connu du grand public, mais très respecté dans le monde de l’audio professionnel, notamment pour le mixage et le mastering. Il se distingue par la précision de son moteur audio et la qualité de ses outils d’édition, qui permettent un travail très fin sur les formes d’onde, les effets et les automations.
Ce logiciel est particulièrement apprécié pour sa gestion avancée des objets audio : chaque segment peut avoir ses propres effets, réglages et automations, ce qui offre une grande souplesse dans le mixage. Il intègre aussi des outils de mastering directement dans le projet, ce qui évite de passer par un autre logiciel pour finaliser un morceau.
Samplitude propose une bonne collection d’effets et d’instruments virtuels, et il est compatible avec les plugins VST. L’interface peut sembler un peu chargée ou technique au premier abord, mais elle est très complète une fois maîtrisée.
Son principal point faible est peut-être son ergonomie, qui peut paraître un peu datée ou complexe pour les nouveaux utilisateurs. Mais pour ceux qui cherchent un DAW très précis, notamment pour le travail audio pur, Samplitude est une solution puissante et fiable.
Sequoia est un DAW haut de gamme développé par Magix, principalement destiné aux professionnels du son, notamment dans les domaines de la post-production, du mastering et de la diffusion. Ce logiciel se distingue par sa précision extrême et ses outils avancés, qui en font une référence dans les environnements exigeants comme les studios de mastering ou les chaînes de télévision.
L’un des grands atouts de Sequoia réside dans sa gestion poussée des formats audio, sa compatibilité avec les standards de diffusion, ainsi que son moteur audio d’une grande transparence. Il propose des fonctions de montage non destructif, une automatisation fine, et une intégration complète avec les systèmes de broadcast. Sa capacité à gérer des projets complexes avec une grande stabilité est également saluée par les professionnels.
Cependant, Sequoia n’est pas sans défauts. Son interface, bien que fonctionnelle, peut sembler austère et peu intuitive pour les utilisateurs habitués à des DAWs plus grand public comme Ableton Live ou Logic Pro. De plus, son prix élevé le réserve à une niche de professionnels, ce qui limite son accessibilité. Enfin, bien que puissant, il est moins orienté vers la création musicale que vers le traitement et la finition du son.
Sonar, développé par Cakewalk, est un DAW qui a longtemps été populaire, surtout auprès des utilisateurs de Windows. Il se distingue par une interface assez intuitive et une approche "tout-en-un" qui permet de composer, enregistrer, éditer, mixer et masteriser sans avoir besoin de logiciels supplémentaires.
Ce qui rend Sonar intéressant, c’est sa richesse en fonctionnalités, même dans sa version gratuite (Sonar Free Tier). Il propose des outils puissants pour l’édition MIDI, un moteur audio performant, et une bonne collection d’effets et d’instruments virtuels. Son intégration avec les standards VST et ses capacités d’automatisation en font un outil très complet pour la production musicale.
Un autre point fort est sa flexibilité : il convient aussi bien aux musiciens qui enregistrent des instruments acoustiques qu’aux producteurs électroniques. L’interface est personnalisable, ce qui permet à chacun de l’adapter à son propre flux de travail.
Son principal inconvénient est qu’il n’est disponible que sur Windows.
Studio One, développé par PreSonus, est un DAW moderne qui a rapidement gagné en popularité grâce à son interface intuitive et son workflow très fluide. Il est conçu pour faciliter toutes les étapes de la production musicale, de la composition à la masterisation, avec une approche "glisser-déposer" qui rend l’utilisation très agréable, même pour les débutants.
Ce qui le distingue, c’est sa capacité à regrouper tous les outils dans une seule fenêtre, sans avoir à jongler entre plusieurs écrans ou menus. L’édition MIDI et audio est très efficace, avec des fonctions comme le "Scratch Pad" pour tester des idées sans modifier le projet principal, ou encore l’édition harmonique qui permet de travailler facilement sur les accords et les tonalités.
Studio One propose aussi une bonne collection d’instruments et d’effets, et il est compatible avec les plugins VST. Il intègre des outils de mastering directement dans le logiciel, ce qui évite de passer par un autre programme pour finaliser un morceau.
Son principal point faible pourrait être qu’il est un peu moins répandu dans les gros studios, donc certains tutoriels ou ressources sont moins nombreux que pour des DAW comme Pro Tools ou Logic. Mais pour les musiciens, producteurs et ingénieurs du son qui cherchent un outil moderne, rapide et complet, Studio One est une excellente option.
Waveform, développé par Tracktion, est un DAW moderne qui mise sur la flexibilité, l’accessibilité et l’innovation. Il se distingue par une interface tout-en-un, très fluide, qui regroupe tous les outils nécessaires à la création musicale dans une seule fenêtre. Cela permet de travailler rapidement, sans se perdre dans des menus complexes.
Waveform est compatible avec Windows, macOS et Linux, et propose une version gratuite (Waveform Free) assez complète, ce qui le rend accessible à tous les profils, du débutant au producteur confirmé. Il prend en charge les plugins VST, AU et même les formats Linux natifs, et propose des outils efficaces pour l’édition MIDI, l’enregistrement multipiste, le mixage et l’automatisation.
Ce DAW est particulièrement apprécié pour son approche orientée vers la créativité : il intègre des fonctions comme les clips audio/midi, les racks modulaires, et des outils de composition assistée. Il propose aussi des instruments virtuels et effets intégrés, selon la version.
Son principal point faible est qu’il est encore peu connu, donc les ressources (tutoriels, communauté, etc.) sont moins nombreuses que pour les grands noms du secteur. Mais pour ceux qui cherchent un DAW moderne, rapide et personnalisable, Waveform est une excellente alternative.
Audacity est un logiciel d’édition audio libre et gratuit, très populaire pour sa simplicité et son efficacité. Contrairement aux DAW classiques orientés vers la composition musicale, Audacity est surtout utilisé pour l’enregistrement, le montage et le traitement de fichiers audio. Il convient parfaitement aux podcasteurs, aux créateurs de contenu, aux musiciens qui veulent éditer des prises, ou à toute personne qui souhaite manipuler du son sans se lancer dans une production musicale complète.
Son interface est sobre et facile à prendre en main, même pour les débutants. On peut y enregistrer directement, couper, copier, coller, appliquer des effets (comme la réduction de bruit, l’égalisation ou la compression), et exporter dans différents formats audio. Il prend en charge les plugins VST et LADSPA, ce qui permet d’ajouter des effets supplémentaires.
Audacity est disponible sur Windows, macOS et Linux, ce qui le rend très accessible. Son principal point faible est qu’il ne gère pas le MIDI, et qu’il n’est pas conçu pour la composition ou le mixage multipiste avancé. Mais pour l’édition audio pure, c’est un outil simple, rapide et très efficace.
GarageBand, développé par Apple, est un DAW gratuit et très accessible, conçu pour les utilisateurs macOS et iOS. Il est souvent considéré comme une porte d’entrée idéale dans le monde de la production musicale, grâce à son interface intuitive et ses nombreuses fonctionnalités simplifiées.
Ce qui rend GarageBand particulièrement attractif, c’est sa facilité d’utilisation : on peut rapidement enregistrer, composer, mixer et exporter un morceau sans connaissances techniques avancées. Il propose une belle collection d’instruments virtuels, de boucles, de sons et d’effets, avec des outils comme le "Drummer" qui génère automatiquement des rythmes réalistes selon le style choisi.
GarageBand est aussi bien adapté à l’enregistrement de voix ou d’instruments acoustiques, avec des presets de traitement audio qui donnent un rendu professionnel sans effort. Il permet également de travailler avec le MIDI, d’automatiser des paramètres, et même de créer des morceaux à partir de son iPhone ou iPad.
Son principal point faible est qu’il reste limité par rapport à des DAW plus avancés comme Logic Pro ou Ableton Live, notamment en termes de mixage, de routing ou de personnalisation. Mais pour les débutants, les musiciens amateurs ou ceux qui veulent créer rapidement sans se compliquer la vie, GarageBand est une solution simple, efficace et inspirante.
Luna est un DAW gratuit développé par Universal Audio. Relativement récent, il se distingue par son intégration étroite avec les interfaces audio et les plugins UAD. Il a été conçu pour offrir une expérience proche de celle d’un studio analogique, avec une grande attention portée à la qualité sonore et au réalisme du mixage.
Ce qui rend Luna unique, c’est son moteur audio en temps réel, optimisé pour fonctionner avec les interfaces Apollo. Il propose une gestion très naturelle des pistes, des automations et des effets, avec une latence extrêmement faible. L’interface est élégante, fluide et pensée pour les musiciens qui veulent se concentrer sur la musique sans se perdre dans des réglages techniques.
Luna intègre aussi des extensions comme des bandes analogiques virtuelles ou des consoles de mixage classiques, qui ajoutent une couleur sonore très appréciée dans les productions professionnelles. Il est particulièrement adapté à l’enregistrement, au mixage et à la production musicale acoustique ou vocale.
Next est un DAW moderne et gratuit, développé par Cakewalk, qui vise à rendre la création musicale plus simple et plus fluide, tout en restant puissant. Contrairement à son grand frère Cakewalk Sonar, plus orienté vers les professionnels du mixage et de l’enregistrement, Cakewalk Next s’adresse à un public plus large, des débutants aux créateurs confirmés.
Ce qui le rend particulièrement intéressant, c’est son interface intuitive et ses outils pensés pour accélérer le processus de création : gestion des paroles synchronisées à la timeline, pistes d’arrangement pour structurer facilement un morceau, et intégration directe avec BandLab Sounds, une immense bibliothèque de samples libres de droits. Il propose aussi des modèles de chansons pour démarrer rapidement, un rack d’instruments, un sampler, un pad controller, et la compatibilité avec les plugins VST et AU.
Cakewalk Next est disponible sur Windows et macOS, ce qui marque une évolution importante par rapport à l’ancien Cakewalk, historiquement réservé aux utilisateurs Windows. Il permet aussi de travailler en lien direct avec l’application mobile BandLab, facilitant la transition entre création sur ordinateur et sur smartphone.
Son seul vrai point faible, pour l’instant, est l’absence d’une vue de mixage dédiée, ce qui peut limiter les possibilités pour les utilisateurs plus avancés. Mais pour composer, arranger et poser ses idées rapidement, Cakewalk Next est une solution moderne, fluide et très accessible.
Cakewalk Sonar Free Tier est une version gratuite du célèbre DAW Sonar, proposée par BandLab. Elle permet aux utilisateurs de découvrir l’essentiel du logiciel sans abonnement ni paiement, simplement en créant un compte BandLab.
Ce qui est remarquable, c’est que la version gratuite donne accès à la majorité des fonctionnalités de base : enregistrement, édition, mixage, automation, support des plugins VST, AudioSnap, ARA, ProChannel, et même des pistes audio, MIDI et instrument illimitées. Cela en fait une solution très puissante pour les musiciens, beatmakers et ingénieurs du son qui veulent produire sans investir immédiatement.
Cependant, quelques limitations existent : la version gratuite ne propose qu’un seul arranger track, n’inclut pas certains outils avancés comme le plugin oversampling, le Track Manager, le mode Elastique Pro, ou le POWR dithering. L’accès à la bibliothèque BandLab Sounds est aussi restreint, et certains plugins comme Overloud TH-U ne sont disponibles que dans la version payante.
En résumé, Sonar Free Tier est une excellente porte d’entrée dans l’univers de la production musicale professionnelle sous Windows. Il offre une grande liberté créative, avec une interface moderne et un moteur audio performant, tout en laissant la possibilité d’évoluer vers la version Premium (Sonar) si besoin.
Waveform Free, proposé par Tracktion, est une version gratuite et très complète du DAW Waveform. Ce logiciel se démarque par son accessibilité : il offre une grande partie des fonctionnalités de la version payante, sans limitation majeure, ce qui en fait une excellente porte d’entrée dans le monde de la production musicale.
Son interface est moderne, claire et pensée pour un flux de travail fluide. Tout se passe dans une seule fenêtre, ce qui évite les allers-retours entre différents écrans. L’édition MIDI et audio est intuitive, et le logiciel prend en charge les plugins VST, ce qui permet d’ajouter facilement des instruments et effets externes.
Waveform Free inclut aussi des outils créatifs comme les clips audio/midi, l’automatisation, et même des fonctions de composition assistée. Il fonctionne sur Windows, macOS et Linux, ce qui le rend accessible à tous.
Bien sûr, certaines fonctions avancées (comme les instruments virtuels premium ou les outils de mastering) sont réservées à la version payante (Waveform Pro), mais pour une utilisation personnelle ou semi-pro, Waveform Free est déjà très puissant. C’est un excellent choix pour les musiciens qui veulent un DAW moderne, sans investir dès le départ.
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karjim
le 15/06/2012 à 10h27
Salut Grebz,
Déjà un grand merci pour ton site, qui m'a bien aidé a rentrer dans le monde du VST freeware.
Je travaille sur un album de métal moderne, j'enregistre les guitares en ce moment. Je les veux brillantes chaleureuses et bien serrées. Entre Gojira et Nevermore un peu :)
J'aurais quelques conseils à te demander.
1) J'utilise Lecab 2 avec les free impulses dispo sur ton site. Penses-tu qu'il vaille mieux utiliser un pack impulse (ex 4 impulses Catharsis) par piste ou plutôt tenter de mixer un peu de tout pour chaque piste gratte. Le principe d'un pack impulse d'un cab n'est-il pas d'utiliser le max de prises mics dispo dans le pack (6 au max avec lecab 2) ?
2) Que penses-tu du Warmifier de Voxengo ? Je ne trouve pas de keygen valable mais ayant testé la démo, le son s'embellit vraiment (d'ailleurs si t'as un lien je suis preneur).
Je me pose la question de sa position dans la chaine. Voici la mienne :
Tubescream + LePou LE456 + Warmifier + LeCab 2
Qu'en penses-tu ? Dois-je le mettre ailleurs ?
3) Des packs impulse gratuits à me conseiller parmi cette liste exhaustive pour du métal tight ? Pour l'instant j'utilise Catharsis et Orange 412... pas mal.
Je ne comprends pas d'ailleurs certaims pack se nomment JJpowertube ? je pensais que les impulses n'étaient que des prises mics sur des cabs ? Il existe des impulses de lampes d'ampli ? Si oui, comment ca marche et est-ce bien nécessaire ?
Un grand merci à toi d'avance pour le temps que tu m'auras consacré, et longue vie à ton site !
* * * * * * * * * * * * * * * *
<em>Je voulais faire une réponse pas trop longue mais... raté :-)
1)
Le but n'est pas d'utiliser toutes les impulsions d'un même pack mais de simuler une prise réelle.
Autrement dit, on va chercher à imiter ce qui se pratique pour une prise de son en studio, avec de vrais amplis et de vrais micros.
Bien souvent, une prise sera faite en plaçant entre 1 et 3 micros devant l'ampli. Le placement des micros est tout un art. Une différence de placement de quelques centimètres (voire millimètres) va faire la différence entre le son qu'on recherche et un son désagréable à l'écoute. Quand on utilise plusieurs micros, on peut aussi rencontrer des problèmes de phase (le son de deux micros joués ensemble va se voir amputé de certaines fréquences, ce qui rend le son plus pauvre qu'il ne devrait).
Pour avoir un gros son, on peut multiplier les prises pour les superposer. C'est à dire jouer plusieurs fois la même chose sur plusieurs pistes. Pour que l'effet soit réussi, il faut que les différentes prises soient aussi proches que possible les unes des autres. Il faut vraiment essayer de jouer pareil d'une prise à l'autre. Mais même les meilleurs ne peuvent jouer exactement pareil d'une prise à l'autre, et tant mieux, car ce sont les petites différences qui créent cette impression de richesse. En revanche, si les prises sont trop différentes et décalées, ça devient brouillon et bordélique.
Remarque : multiplier les prises, c'est bien, mais plus il y a de prises, plus ça complique le mixage. C'est quand même plus simple de mixer un enregistrement chant/guitare sur 2 pistes, plutôt qu'un projet avec 12 guitares, une basse, une batterie avec 15 fûts, 2 chanteurs, 20 voix de chœurs, 5 synthés et un orchestre philharmonique derrière ! Arriver à faire en sorte qu'on distingue bien chaque élément dans un tel mix n'est carrément pas évident.
Maintenant, et c'est particulièrement vrai avec des simulateurs parce que c'est facile à mettre en œuvre, rien n'empêche de s'affranchir de la réalité et de laisser libre cours à son imagination. À partir du moment où on obtient un son dont on est satisfait, peu importe que ce soit possible ou non dans la réalité. Mais à mon avis, il faut faire attention de ne pas tomber dans le syndrome "j'ai 250 impulsions dans ma collection, je vais toutes les utiliser parce que je peux". LeCab 2 permet d'utiliser 6 impulsions simultanément, ça ne veut pas dire qu'il faut absolument les utiliser toutes systématiquement. Il ne faut le faire que si le résultat en vaut la peine, mais il faut savoir aussi reconnaître lorsque seulement 2 ou 3 impulsions suffisent à obtenir le son recherché. 'Plus' n'est pas égal à 'mieux'. Pas forcément en tout cas.
Personnellement, j'utilise dans 95% des cas 2 impulsions par piste de guitare. En général, un micro dynamique et un micro statique combinés. Et pour grossir le son, je vais doubler les pistes de guitare, non pas en faisant un copier/coller d'une piste enregistrée, mais en rejouant complètement sur une nouvelle piste et en faisant attention que les 2 pistes aillent bien ensemble.
2)
Je n'ai jamais essayé le Warmifier de Voxengo. Donc pas d'avis là-dessus.
En revanche, j'utilise de temps à autre le Tube Amp de Voxengo, qui est gratuit et téléchargeable sur le site de Voxengo. C'est une simulation d'overdrive à lampe qui permet de réchauffer le son. Je le trouve très bon : on peut le régler de façon à simplement ajouter un peu de couleur au son, ou bien carrément ajouter une disto (overdrive) à une piste. Ça marche sur les guitares bien sûr, mais aussi sur la basse, et même sur des voix. J'ai constaté que ce plugin gratuit permettait d'obtenir des résultats assez proches du Tube Saturator de Wave Arts (vraiment excellent mais qui coûte 100 euros).
Quant au placement dans la chaîne d'effet, il serait logique de placer ce type de plugin en fin de chaîne. Dans ton exemple, je le placerais après le LeCab 2, de façon à ce qu'il réchauffe le son complet. Encore une fois, le principal est que ça sonne bien et surtout que ça te plaise à toi. Si tu trouves le son meilleur tel que tu l'as placé, laisse-le où il est. Les règles sont faites pour être transgressées !
3)
Je ne sais pas trop ce qu'il en est des impulsions Power Tube. En effet, je ne sais pas comment on peut faire des impulsions à partir de lampes... Tout ce que je peux dire, c'est que quand j'ai fait des impulsions personnelles, le fait d'activer ou non la disto (donc de faire chauffer les lampes) n'avait aucune influence sur l'impulsion obtenue au final. Avec ou sans lampe active, l'impulsion ne change pas, comme si l'opération de convolution effaçait les caractéristiques de la distorsion pour ne garder que le caractère intrinsèque du cab...
Quant à te conseiller telle ou telle impulsion...
Je mets à disposition des impulsions gratuites que j'ai collectées sur le net, de façon à en rendre un maximum facilement disponibles en un seul endroit... mais je ne les utilise pas moi-même ! En fait, j'ai acheté des impulsions chez Recabinet et Redwirez, avec d'ailleurs une forte préférence pour Redwirez.
Les impulsions de Redwirez sont d'excellente qualité, basées sur des cabs réputés. Pour chaque cab, une bonne quinzaine de micros différents sont utilisés, et chaque micro propose une cinquantaine d'impulsions différentes, chaque impulsion correspondant à un emplacement différent. Le tout est bien classé, bien nommé, donc c'est moins le bordel pour s'y retrouver et on sait exactement à quoi on a affaire. D'ailleurs, il y a tellement d'impulsions qu'on peut même perdre un temps fou à essayer des tas de combinaisons différentes.
L'avantage de Redwirez, c'est qu'on peut acheter séparément les impulsions des cabs. Si tu ne veux que le cab Orange, tu n'es pas obligé d'acheter le reste. Un cab, c'est 9 dollars (environ 7 euros) et les taris sont dégressifs. Si tu achètes plus de 25 cabs, les derniers ne coûtent plus que 1 dollar ! La collection complète, c'est 125 dollars, ce qui n'est pas donné, mais si tu n'as besoin que de 6 cabs différents par exemple, ça te revient à 40 dollars (environ 30 euros). Bon voilà, moi je n'ai pas d'actions chez eux, mais je trouve que leurs impulsions sont vraiment au-dessus du lot.
Grebz</em>
Masteurdem
le 11/06/2012 à 02h15
Besoin d'aide au sujet du bus. J'utilise acid pro 7.
Je travaille comme ça :
Une piste pour l''instrumental,
Plusieurs pistes pour la voix et des effets par piste pour chaque voix.
Donc j'aurais aimé savoir s'il faut mettre un bus pour l'instrumental et comment procéder ?
Faut-il faire pareil pour les pistes voix et y a-t-il moyen de bien me l'expliquer ?
Je n'arrive pas à utiliser de bus je vois pas comment faire.
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<em>Bonjour Masteurdem,
Je n'utilise pas Acid Pro, mais l'interface est assez semblable à un autre logiciel de Sony que j'utilise : Vegas Pro. C'est un logiciel de montage vidéo, donc ça n'est pas vraiment la même chose, mais on retrouve le même concept de pistes (vidéo, audio) et de bus pour l'audio.
Avec Acid, il n'y a pas de vidéo mais il y a des pistes audio, des pistes midi et des bus.
- Pistes audio : elles contiennent des données audio mono ou stéréo. Ces données peuvent être des choses que tu enregistres toi-même avec un micro ou en branchant un instrument (voix, guitare, synthé...), ou bien des samples (des fichiers audio que tu insères sur la piste).
- Pistes midi : elles contiennent des informations sur des notes, mais pas de son. Elles indiquent le type de notes, leur durée, leur volume, leur hauteur, mais pour produire un son, il faut que la piste midi soit liée à une piste audio. Sur la piste audio liée à la piste midi, il faut placer un VSTi (un instrument virtuel) qui peut être un synthé, une batterie électronique, etc. Les notes de la piste midi joueront donc avec l'instrument placé sur la piste audio associée.
- Bus : les bus ne contiennent pas de données. Pas d'audio, pas de données midi. En fait, les bus servent à regrouper les pistes, ou bien à placer des effets qui sont communs à plusieurs pistes.
Par exemple : tu as 5 pistes de voix. Tu peux créer un bus "Voix" et diriger (on dit aussi "router") tes pistes de voix vers le bus "Voix". Et ensuite, sur le bus "Voix", tu peux mettre une réverb, un égaliseur ou n'importe quel effet. Toutes les pistes qui sont routées vers le bus "Voix" utiliseront alors les effets du bus. Au lieu de mettre 5 fois la même réverb sur les 5 pistes de voix, tu n'utiliseras qu'une seule réverb. Étant donné que chaque effet utilisé consomme un peu de la puissance du processeur, moins tu auras d'effets, moins tu utiliseras de puissance.
Ce n'est pas obligatoire, et ça ne marchera pas si tu as besoin d'effets différents sur chaque piste de voix. Dans ce cas, il vaut mieux placer des effets directement sur les pistes.
Mais un bus reste pratique. Si tu routes toutes tes pistes de voix vers le bus "Voix", alors tu pourras mettre en Mute ou en Solo toutes les pistes de voix d'un seul coup avec le bus "Voix". Tu peux aussi monter ou baisser le volume de toutes les voix ensemble grâce au bouton de volume du bus.
Alors comment créer un bus ?
D'après les vidéos que j'ai pu voir, les bus se trouvent dans la console de mixage (mixing console). Tu peux insérer un nouveau bus et lui donner le nom que tu veux.
Ensuite, il faut que tu indiques à tes pistes (de voix par exemple) de se dirigers vers le nouveau bus de voix que tu as créé. Sur chaque piste de voix, tu cliques sur le bouton approprié. Je crois que c'est le carré avec un point au milieu. En cliquant dessus, une liste des bus va apparaître et tu choisis le bus que tu veux.
Même chose dans les bus : tu peux router un bus vers un autre bus.
Le plus simple est de router tes pistes de voix vers un bus "Voix", tes pistes de batterie vers un bus "Batterie", tes pistes de guitares vers un bus "Guitares", etc.
À toi de voir selon tes besoins.
Et les bus sont en général tous routés vers le bus "Master" (dans Vegas, en version française, il s'appelle "Matrice"). Le bus "Master" est le bus qui envoie le son vers ton interface audio (ta carte son) et donc vers tes enceintes.
Est-ce qu'il faut absolument utiliser des bus ?
Non, ce n'est pas obligatoire. Si tu n'as qu'une seule piste instrumentale, il n'est pas utile de créer un bus. L'intérêt des bus, c'est de pouvoir regrouper plusieurs pistes qui contiennent le même type d'audio (les voix, les guitares, les batteries, les synthés...). Comme je le disais, ça sert soit à pouvoir faire un réglage général de toutes les pistes du même type d'un seul coup (volume, panoramique, mute, solo, automation), soit d'appliquer un même effet VST à toutes les pistes du même type.
C'est pratique, et en utilisant des effets sur les bus, au lieu de mettre plusieurs fois le même effet sur plusieurs pistes, ça permet d'économiser des ressources processeur.
Mais tu peux aussi très bien ne pas utiliser de bus du tout. C'est plutôt une question d'organisation.
Grebz</em>
Lag
le 29/05/2012 à 15h46
Bonjour, j'ai traduit la documentation du simulateur d'enceinte Recabinet 3.
Puis-je la mettre sur votre site pour en faire profiter vos lecteurs ?
Bravo pour votre site.
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<em>Pourquoi pas ?
J'ai moi même acheté ce logiciel et... je n'ai pas été convaincu du tout. Mis à part le fait que l'interface est relativement conviviale, je n'ai pas vu d'avantage à utiliser Recabinet 3 par rapport à un LeCab 2 de Poulin, qui est gratuit. Du coup, je regrette un peu son achat, même si à 20 euros, je ne me suis pas ruiné !
Mais bon, les goûts et les couleurs...
Je vous contacte par e-mail pour récupérer votre traduction.
Grebz</em>
pyro20
le 15/05/2012 à 15h59
J'aimerais savoir quel logiciel tu me recommandes pour créer des mix plus dans la hard tech, de préférence un logiciel simple avec des sons pré-enregistrés et des petit truc drôles (voix de dessin animé, bruit, etc.)
Merci d'avance.
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<em>
A priori, n'importe quel séquenceur permet de faire n'importe quel type de musique. Même si je n'y connais pas grand-chose en hard tech, j'ai pu voir que les noms des logiciels Reason ou FL Studio (Fruity Loops) reviennent souvent parmi les amateurs de musique électronique.
Voici deux liens vers des forums Audiofanzine qui en parlent justement :
<a href="http://fr.audiofanzine.com/techno/forums/t.230259,quel-logiciel-pour-de-la-techno-minimale.html" target="_blanck">celui-ci</a>, et <a href=http://fr.audiofanzine.com/logiciel-dj/forums/t.173449,logiciel-pour-creation-musique-techno.html" target="_blanck">celui-là</a>.
Quant aux bruitages, je doute qu'aucun séquenceur, qu'il soit orienté techno ou autre inclut ce genre de choses. Beaucoup de logiciels incluent des VSTi (synthétiseurs logiciels), mais ce seront des sons de synthés, pas des bruitages. En revanche, tu trouveras sur le Net des sites spécialisés dans les bruitages à télécharger en tous genres, y compris des téléchargements gratuits. Tape "Bruitages gratuits" dans Google et tu devrais trouver ces sites.
Grebz</em>
Cyril All You Bring
le 10/05/2012 à 10h31
Hey !
Je suis déjà venu te poser quelques questions il y a quelques temps, et comme tes réponses sont pertinentes, je me permets de t'en poser de nouvelles !
J'ai un enregistrement batterie enregistré en studio (en une seule piste, c'est pour une démo), donc un son brut sans aucun traitement...
Si j'enregistre mes guitares et basse à la maison via un UX2 de chez line6 et POD Farm, le son de celles-ci sera pré-traité non ?
En gros sera-t-il possible de réaliser un petit mixage et mastering correct en alliant les 2 procédés ?
Pourrais-je avoir un résultat homogène ou suis-je contraint d'enregistrer mes guitares en studio également (ce que j'aimerais éviter !) ?
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<em>Bonjour Cyril,
Sur le principe, je ne vois pas d'empêchement à mélanger les 2 procédés : enregistrement de la batterie en studio, les instruments à la maison...
Inconvénients prévisibles :
- "L'atmosphère sonore", c'est à dire l'acoustique de la pièce où la batterie a été enregistrée, sa réverbération naturelle qui a forcément été captée par les micros (si on parle bien d'une batterie acoustique). C'est ce qui sera sans aucun doute le plus difficile à rendre cohérent avec le reste des instruments. Il va falloir faire en sorte qu'on ait l'impression que les guitares ont été enregistrées dans le même espace que la batterie en jouant avec des réverbs bien choisies. Si la batterie enregistrée en studio a un son vraiment brut, sans réverb naturelle trop audible, ce sera d'autant plus simple et tu pourras alors appliquer des réverbs batterie et guitares qui iront bien ensemble.
- Une seule piste pour la batterie. Si c'est une piste stéréo, les éléments de la batterie sont déjà positionnés dans la panoramique. Mais comme c'est une piste unique, il sera un peu plus compliqué de la mixer. Difficile par exemple d'appliquer une compression globale, puisque la compression de la grosse caisse n'est pas la même que celle de la charley par exemple. Idem pour l'égalisation : on ne traite pas de façon identique une caisse claire et une ride. Il faudra donc appliquer une compression et une égalisation "moyennes" sur la batterie dans son ensemble. À moins que la prise de son ne soit nickel, qu'il n'y ait rien à retoucher au niveau compression/égalisation. Dans ce dernier cas (idéal), il ne restera qu'à trouver une bonne réverb à appliquer, qui se marie bien avec le reste des instruments.
Dans tous les cas, il s'agit d'une démo, donc le but n'est pas de proposer un morceau parfait, prêt à passer à la radio ! L'objectif est de faire au mieux, avec les limitations inévitables, pour obtenir un morceau agréable à écouter qui donne envie d'écouter le groupe en live par exemple, parce que la prestation est convaincante.
D'autre part, le problème de cohérence ne vient pas du fait que la batterie ait été enregistrée en studio. C'est même plutôt positif car les studios ont généralement une acoustique sensiblement meilleure que d'autres lieux. Ça pourrait être plus problématique si elle avait été enregistrée dans un garage ou le salon d'un pavillon qui résonne de partout !
C'est aussi un problème qu'on peut rencontrer avec des logiciels de batterie. Les samples utilisés sont enregistrés en studio, et même s'ils sont aussi bruts que possible, il n'empêche que la prise de son est effectuée ailleurs que le reste des instruments. C'est ce que j'utilise moi comme méthode, et ça ne m'a jamais posé de problème particulier. La différence est que je traite indépendamment chaque élément de la batterie pour l'égalisation et la compression, ce qui apporte un surcroît de contrôle sur le son. Est-ce que j'obtiens pour autant un meilleur son, je n'en sais rien, mais j'ai la possibilité d'influer sur tous les éléments, et c'est ensuite mon talent (ou mon absence de talent) qui va me permettre de faire la différence entre un son pourri, un son correct, ou un son qui déchire sa maman :-)
En résumé, vas-y, fonce et fais-nous partager ton morceau quand il sera terminé (si tu le souhaites) !
Grebz</em>